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Fédération Française de Psychiatrie – Collège de pédopsychiatrie

Fédération Française de Psychiatrie – Collège de pédopsychiatrie

– Travaux de l’HAS sur l’autisme et en particulier le document dit « socle des connaissances ».
– Point sur les EPP, groupe de travail FFP-collège professionnel.
– Conséquence de la nouvelle gouvernance sur les secteurs.
– Les classifications en pédopsychiatrie.

.








FFP collège de pédopsychiatrie


 

 

 

Autisme

Le Quotidien du Médecin 27 11 2009

Un rapport « accablant » remis à Nadine Morano

L’ASSOCIATION
Léa pour Samy a remis un rapport sur la situation des enfants autistes en
France au secrétariat d’État à la famille et à la solidarité, dans lequel elle
annonce un taux de prévalence de 1 %. Selon elle, il y aurait donc en
France 643 000 personnes atteintes de syndrome autistique, au sens le
plus large du terme, dont 160 000 enfants.

Reçue par
François Chieze, directeur de cabinet de Nadine Morano, l’association a fait
état des « facteurs de blocage, des
institutions et professionnels responsables
 » et a émis des
recommandations, en exprimant notamment ce qui fait à ses yeux l’intérêt et les
limites de la mise en œuvre du deuxième plan Autisme. M’Hammed Sajidi, qui
préside l’association, voit l’autisme « noyé
dans le handicap
 », ce à quoi le directeur de cabinet aurait
rétorqué qu’il « nous appartient de
décider qu’il ne le soit pas
 ».

Le secrétariat
d’État s’est engagé à contacter les différents acteurs et parties impliqués
dans l’autisme à réaliser un état des lieux dans les trois mois à venir. Léa
pour Samy, qui attend une réponse interministérielle et la prise en compte des
données internationales disponibles, réclame la mise en place d’une commission
d’enquête parlementaire et l’organisation d’états généraux ou d’assises
nationales de l’autisme en 2010. Le secrétariat d’État aurait, selon
l’association, accueilli ces propositions « de
manière très favorable
 ». Le troisième plan Autisme, qui
débutera en 2011, pourrait intégrer le résultat de ces deux actions, espère
encore l’association.

François Chieze
a indiqué qu’il allait saisir Thierry Dieuleveux, secrétaire général du Comité
interministériel du handicap auprès du premier ministre, poste tout récemment
créé.

L’association a
également remis son rapport aux ministères de la Santé, de l’Éducation, du
Travail, au Sénat et à l’Assemblée nationale. Il sera adressé au Président de
la République et au Premier ministre.

 

Courrier Léa pour Samy

 

 Union
Syndicale de la Psychiatrie

SUD Santé Sociaux Nord Pas de Calais

Appel
des 39 – La Nuit
Sécuritaire

Collectif
Refus de la Politique de la Peur

 

Objet :
En réponse à votre « Journée de défense de la psychiatrie de service public »
le 15 janvier 2010

Paris,
le 23 décembre 2009

 

 

Madame, Monsieur,

 

Depuis plusieurs mois, Léa
pour Samy est accusée de mener une campagne « diffamatoire » contre le
Professeur Delion, ainsi que d’exercer un « lobbying » contre « le Professeur
Delion, la psychanalyse et la psychiatrie ».

Si l’on tient compte de l’article 29 de la loi du 29 juillet 1881
(1er alinéa) et du Pourvoi 09-80856 de la Cour de Cassation (Chambre
criminelle, Rejet Audience publique du mardi 10 novembre 2009), les reproches
faits par Léa pour Samy à l’encontre des pratiques du Professeur Delion sur des
enfants autistes n’entrent en aucun cas dans la catégorie de « diffamation »
car :

– Ils ne sont pas dirigés
contre le Professeur Delion lui-même ni contre les psychiatres en général. Ils
dénoncent tout simplement des pratiques jugées inhumaines et intolérables dans
une démocratie moderne.

– Les remarques de Léa
pour Samy sont appuyées par des recherches, études scientifiques et des
expériences étrangères en matière d’autisme.

– Les propos de Léa pour
Samy sont formulés dans un but d’intérêt général puisqu’il s’agit d’abord d’une
association d’intérêt général et qui par conséquent ne fait qu’agir
conformément à ses buts et à sa nature, ensuite puisque l’autisme est un enjeu
de santé publique (cf. Plan autisme 2008-2010) et donc d’intérêt général. Léa
pour Samy, en dénonçant les pratiques de M. Delion ne fait que s’inscrire dans
le cadre de ce plan et de l’action publique en matière d’autisme.

Léa pour Samy est une
association ayant pour objet la défense des droits fondamentaux des enfants
atteints d’autisme et d’aider leurs familles dans leurs démarches. De ce fait,
elle a pour obligation statutaire d’informer les parents d’enfants autistes sur
les pratiques
médicales ou autres en vigueur
et auxquelles sont ou peuvent être assujettis les enfants autistes.

C’est
dans cette logique que Léa pour Samy informe sur le Packing, une pratique
maltraitante appliquée sans validation scientifique sur des enfants vulnérables
et sans défense. Ce « traitement » est inefficace et engendre souvent une
augmentation des troubles du comportement.

Nous
n’attaquons donc pas personnellement le Professeur Delion. Nous refusons ses
pratiques, qui sont aussi les vôtres, pour la simple et bonne raison que les prises
en charge et les traitements adaptés à l’autisme sont désormais connus et
accessibles à tous et que le Droit donne accès à ces traitements.

Pour
votre information, vous trouverez ci-joint le courrier que nous avions adressé
au Professeur Delion en réponse à sa « Proposition pour une défense des soins
psychiques. Lettre ouverte aux parents d’enfants, d’adolescents et d’adultes
autistes, à leurs professionnels éducateurs, pédagogues et soignants ».

Léa pour
Samy a demandé un moratoire contre le Packing auprès du Ministère de la Santé
et a rappelé à l’Etat et à ses représentants leur obligation d’agir dans les
plus brefs délais. En juin 2009, Mme Bachelot, Ministre de la Santé, a demandé
à la Direction
Générale
de la Santé de saisir la Commission spécialisée «
sécurité des patients » du Haut Conseil de la Santé Publique. Une
enquête est en cours et la Commission devrait bientôt rendre ses conclusions.

En
tant que médecins, vous avez des devoirs envers les patients
.
Le Code de la santé publique définit ces devoirs comme suit :

– Article 32 (article R.4127-32)

Dès
lors qu’il a accepté de répondre à une demande, le médecin s’engage à assurer
personnellement au patient des soins consciencieux, dévoués et fondés sur
les données acquises de la science
, en faisant appel, s’il y a lieu, à
l’aide de tiers compétents.

– Article 33 (article R.4127-33)

Le médecin doit toujours élaborer son diagnostic avec le plus
grand soin, en y consacrant le temps nécessaire, en s’aidant dans toute la
mesure du possible des méthodes scientifiques les mieux adaptées et, s’il y a
lieu, de concours appropriés
.