Avant la fin du semestre, le piège va se refermer sur les praticiens hospitaliers. Demain il sera trop tard pour réagir.
Si vous ne voulez pas dépendre hiérarchiquement d’un directeur qui vous affectera sur un poste avec le pouvoir exorbitant de vous désaffecter et donc de vous dire demain comment vous devez travailler, alors qu’il n’a aucune compétence pour le faire , refusez absolument ce projet de réforme statutaire qui fera basculer nos conditions d’exercice dans la contrainte et la précarité.
Le ministère, la DHOS, la FHF, les conférences, les directeurs sont acquis à ces mutations qu’ils veulent, qui s’inscrivent dans le mouvement de la nouvelle gouvernance. La réforme du statut qui instaure l’assujettissement des praticiens, c’est la touche finale de l’entreprise et sans doute l’un de ses premiers objectifs. Les pressions sont donc considérables et les PH seront les seuls à livrer bataille. Une bataille étrangère, rappelons le, à toute considération de politique politicienne, ce n’est pas un projet de droite ou de gauche et l’actuel président de la FHF, ancien ministre socialiste, est un des supporters les plus enthousiastes de cette réforme.
Il s’agit seulement pour nous, et c’est bien le moins, de la défense éthique et militante de notre métier, des conditions d’exercice , de l’espace d’initiative et de la déontologie de notre profession, au service d’une mission de soin.
Si vous vous retrouvez dans notre démarche, manifestez vous !
Pierre Faraggi